Communiqué de presse 1 % Logement
La CFE-CGC signataire du Protocole national interprofessionnel
La CFE-CGC,
partenaire actif du 1 % logement dénonce le projet gouvernemental de
contribution de 1,05 milliard d’euros au budget de l’Etat, un véritable
détournement de fonds au détriment du logement des salariés.
Priver
l’institution du 1 % logement de l’intégralité de la collecte dans les
entreprises (1,5 milliard en 2007), pendant cinq ans, c’est spolier les
salariés d’un droit, celui d’accéder à la propriété de son logement. Comment,
dès lors, Christine Boutin pourra-t-elle prétendre mettre sur pied une loi
favorisant le logement ?
La CFE-CGC est
donc signataire du Protocole national interprofessionnel (PNI) avec l’objectif
de redonner à l’institution du 1 % logement sa pleine vocation et la totalité
de ses moyens, dans le cadre d’une nouvelle gouvernance, avec la volonté de
rendre en particulier aux classes moyennes leur dû en termes de logement
social…
Les partenaires sociaux signent le premier Protocole
National Interprofessionnel spécifique au 1% logement
La
signature du premier Protocole National
Interprofessionnel (PNI) par l'ensemble des partenaires sociaux en
charge de la gestion du 1% logement constitue un moment clef de la politique du
logement de notre pays. Ce protocole se veut une réponse adaptée face à une
crise du logement qui s'installe dans la durée.
Les
partenaires sociaux entendent que leur légitimité incontournable dans la
gestion de la contribution du 1 % logement des
entreprises soit pleinement respectée par le projet de loi « mobilisation pour le logement et la lutte contre
l’exclusion ».
Ils
proposent dans ce cadre une réforme de la gouvernance.
Les
partenaires sociaux s'engagent en particulier à contribuer à la production de
30000 logements, économiquement accessibles, supplémentaires par an selon les
priorités définies par le protocole dont ils sont prêts à discuter avec l'Etat.
Ils
s’opposeront à toute tentative visant à
ponctionner les fonds du 1 % logement pour
compenser un désengagement de l'Etat, ce qui
compromettrait à court terme la survie d'un dispositif d'intérêt général dont
bénéficient notamment les salariés.