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CFE-CGC Association Hospitalière Sainte Marie

CFE-CGC Association Hospitalière Sainte Marie
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CFE-CGC Association Hospitalière Sainte Marie
  • Actualité syndicale de la section CFE-CGC de l'Association Hospitalière Sainte Marie comprenant 5 Etablissements de soins psychiatriques : CLERMONT-FERAND / NICE / PRIVAS / LE PUY / RODEZ ==> 5000 salariés
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13 mai 2011

Nice matin le 10 Mai 2011

 

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13 mai 2011

VIDEO Manidestation 11 mai 2011

Manifestation des salariés de l'hôpital Sainte Marie - Centrefrance
1 100 salariés de l'Association hospitalière Sainte Marie ont manifesté à Clermont-Ferrand puis devant le siège social à Chamalières. Venu de Clermont, Nice, Annonay, Rodez et le Puy, il dénoncent la remise en cause de leurs acquis sociaux. - Philippe ROBERT -
   
Mots-clés : c1zoom santé grève conflit    
   
        Video de clermont1ere   
12 mai 2011

FR 3 Auvergne le 11 mai 2011

Video de la manifestation ICI

12 mai 2011

MANIFESTATION DES SALARIES DE L'ASSOCIATION HOSPITALIERE Ste MARIE

MERCREDI 11 MAI 2011, PLUS DE 1200 SALARIES ONT FAIT ENTENDRE LEUR DETERMINATION FACE A LA DIRECTION GENERALE QUI AVAIT POUR OBJECTIF DE RE...NEGOCIER UN ACCORD D'ENTREPRISE QUI  FAISAIT FONDRE COMME "NEIGE AU SOLEIL" 30 ANNEES DE NEGOCIATIONS DUREMENT MERITEES ! FACE A CETTE MOBILISATION MASSIVE DES SALARIES LE DIRECTEUR GENERAL, M. NOZIGLIA, A ACCEPTER DE METTRE UN TERME A CETTE ENTREPRISE DE DEMOTIVATION POUR NE PAS DIRE DE DEMOLITION.

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9 mai 2011

Manifestation du 9mai 2011 Nice

NOUS NE LAISSERONS PAS NOS DIRECTIONS SACCAGER NOS DISPOSITIFS DE SOINS......EN FAISANT FUIR LES SALARIES !

AUJOURD'HUI NOUS ETIONS  200 SALARIES, MERCREDI 11 MAI 2011  A CLERMONT FERRAND NOUS SERONS PLUS DE MILLE POUR EXPRIMER NOTRE COLERE DEVANT UNE DIRECTION GENERALE SOURDE EST AVEUGLE...!

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10 avril 2011

Communiqu__de_presse_2_7_Avril

4 février 2011

CONFERENCE SALARIALE DU 3 FÉVRIER 2011

Fédération Française de la Santé
de la Médecine et de l'Action Sociale
CONFERENCE SALARIALE DU 3 FÉVRIER 2011

C'est lors de la conférence salariale de début d'année que les représentants de l'Etat annoncent aux partenaires sociaux, l'évolution autorisée de la masse salariale pour l'année à venir.
Depuis 10 ans cette évolution est insuffisante pour maintenir le pouvoir d'achat des salariés du secteur. En 2011, ce sera pire !
En limitant l'évolution de la masse salariale à 1%, y compris GVT et effet report de l'année précédente, les pouvoirs publics annoncent, de fait, un gel des salaires pour l'année 2011.


Conférence salariale du 3 février 2011
Déclaration des Organisations Syndicales Représentatives


Les Organisations syndicales CFDT, CFE‐CGC, CFTC, CGT et UNSA, représentatives du secteur sanitaire, social et médico social, invitées à cette nouvelle conférence salariale, observent une dégradation sans précédent des conditions d’emploi des salariés de ce secteur et sont amenées à faire un certain nombre de constats. Concernant les salaires, sujet central de la conférence salariale, les Organisations Syndicales réclament que soit mis un terme à la paupérisation du secteur qu’elles dénoncent conférences après conférences…
Sur les 12 dernières années, en effet, les augmentations générales de salaire, concrétisées par la hausse de la valeur du point le plus souvent, ont atteint en moyenne 9%.
Dans le même temps, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 22,08% (passage de l’indice 100 à l’indice 122,08).
Sur la même période, enfin, l’INSEE et la DARES nous disent que le salaire mensuel de base de l’ensemble des salariés (SMB), donc tous secteurs d’activités confondus, a été majoré de 32% (passage de l’indice 78,3 à l’indice 103,4).
Dans ces conditions, les Organisations Syndicales prennent acte que le salaire de base des salariés du secteur subit une perte de pouvoir d’achat de 13% quand celui de l’ensemble des salariés français engrange un gain de pouvoir d’achat de 10%.
Notre secteur, en matière de salaire, affiche donc un retard de 23%...
Qu’ont fait les salariés pour mériter une telle punition ? Sont‐ils des salariés de non droit et pourquoi ? Comment sont‐ils otages d’un jeu de ping‐pong ?
D’un côté, sous couvert de sauver l’activité et les emplois, de « moderniser » et « d’optimiser » l’environnement conventionnel, les employeurs cachent mal leur volonté de réduire le coût du travail en dégradant les conditions de travail et en bloquant les salaires.
La demande incessante d’individualiser les rémunérations, présentée comme gage d’attractivité, n’a en fait d’autre objet que de contenir, voire diminuer, la masse salariale.
Faire toujours plus avec moins de moyens, voilà ce que sous‐tendent en réalité les propositions de révision des employeurs.
Dans un secteur où le collectif, qui est une valeur forte, participe à l’objectif de cohésion sociale, les personnels refusent de se voir imposer des outils venus du secteur commercial, inadaptés à la nature de leur mission, et notoirement remis en question dans tous les rapports sur le bien‐être au travail et la nécessaire amélioration du pacte social.
D’un autre côté, l’Etat et les financeurs publics considèrent que des efforts importants ont été faits et qu’il conviendrait de mieux utiliser les moyens et de mieux organiser l’activité.
La progression en nombre des travailleurs pauvres et les remises en cause des garanties collectives construisent une image de notre secteur à l’opposé des volontés affichées par les pouvoirs publics et des valeurs portées par les employeurs du secteur. Ces derniers doivent cesser de considérer les ressources humaines du secteur comme une charge alors qu’elles représentent une plus‐value.
Les salariés du secteur exigent que soit mis un terme aux échanges discordants entre employeurs et financeurs, et à la paupérisation incontestable qui les frappe. Ils demandent qu’une véritable négociation s’engage sur les actions et les moyens alloués pour répondre aux politiques publiques.
Les Organisations Syndicales attendent aujourd’hui des Pouvoirs publics les décisions appropriées devant permettre de sortir la négociation collective de l’impasse dans laquelle elle se trouve. Les salariés refusent en effet que le démantèlement des conventions collectives vienne en lieu et place de la concertation sur la nécessaire innovation sociale. Ils demandent donc que s’engage la négociation pour répondre aux objectifs de cohésion sociale, et non pour accepter une logique de marchandisation ne répondant nullement au souci d’égalité d’accès aux services, et au bien‐être des populations et des salariés.

A Paris le 3 février 2011

19 décembre 2010

Les fêtes de fin d'année....on oublie les tracas !

Image du Blog rubica.centerblog.net
Source : rubica.centerblog.net sur centerblog.
16 décembre 2009

Comment alerter !

Procédure de danger grave et imminent

15 juin 2009

Il existe deux procédures pouvant être mises en œuvre en cas de danger grave et imminent :

La première concerne le salarié ou l’agent, c’est le droit d’alerte, le droit de se retirer d’une situation dangereuse.

La deuxième concerne spécifiquement l’attitude que doit avoir le représentant du personnel au CHSCT face à une situation de danger grave.

La différence marquée par le législateur entre le salarié ou l’agent et le représentant du personnel au CHSCT est importante. En effet, l’élu au CHSCT doit constater qu’il existe une cause de danger grave et imminent, alors que pour le salarié, il suffit d’avoir un motif raisonnable de penser qu’une situation de travail présente un danger grave et imminent. Pour le législateur, le représentant du personnel au CHSCT a une compétence particulière qui l’amène à constater la situation de danger. Le salarié ou l’agent a, lui, un droit à l’erreur car il lui suffit d’avoir un motif raisonnable de penser qu’il y a une situation dangereuse.

I - La notion de danger grave et imminent pour la vie ou la santé des travailleurs

Par danger grave imminent la loi entend viser les situations où le risque est susceptible de se réaliser brusquement ou dans des délais rapprochés.

La notion de danger doit être entendue, par référence à la jurisprudence sociale, comme étant une menace directe pour la vie ou la santé du fonctionnaire ou de l’agent. Le danger est dit grave s’il peut provoquer un accident du travail ou une maladie professionnelle grave. Pour la sécurité sociale comme pour le ministère du travail, un accident est dit grave s’il a entraîné une Invalidité Partielle Permanente supérieure à 10%. Par danger imminent, il faut entendre que l’accident ou la maladie peuvent se produire d’un instant à l’autre.

1- Le droit du salarié ou de l’agent

S’il a donc un motif raisonnable de penser qu’une situation de travail représente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa sécurité, ou s’il constate une défectuosité dans un système de protection, le salarié doit le signaler immédiatement à l’employeur ou à son représentant (exemple : au chef de service).

L’employeur ou son représentant ne peut demander au salarié de reprendre son activité dans une situation où persiste un danger grave et imminent (L. 231-8 du Code du travail) (nouvelle codification : L 4131-1) . L’employeur est responsable de la situation de travail. C’est lui qui choisit tous les éléments du système de production. Il porte donc, dans ce cas, l’entière responsabilité de juger si la situation de danger grave et imminent n’existe pas ou n’existe plus lorsqu’il fait reprendre au salarié son activité.

Aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut être prise à l’encontre d’un salarié ou d’un groupe de salariés qui auraient utilisé ce droit d’alerte et de retrait (L. 231-8-1 du Code du travail) (nouvelle codification : L 4131-3).

Par contre, le même article (nouvelle codification : L 4131-4) fixe que la faute inexcusable de l’employeur serait reconnue de droit si un accident se produisait alors que la situation de risque lui avait été signalée par le ou les salariés victimes de l’accident ou un membre du CHSCT.

L’article L. 231-10 du Code du travail (nouvelle codification : L 4132-5) prescrit au chef d’établissement de prendre les mesures et de donner les instructions nécessaires pour permettre aux travailleurs en cas de danger grave, imminent et inévitable, d’arrêter leur activité et de se mettre en sécurité en quittant immédiatement le lieu de travail.

Les représentants du personnel au CHSCT doivent donc se préoccuper de s’assurer que ces mesures et instructions ont bien été prises et qu’elles n’entravent en rien la mise en œuvre de ce droit des salariés.

2- Le rôle des membres du CHSCT

La procédure à mettre en œuvre par le représentant du personnel au CHSCT est un peu plus technique que celle du droit d’alerte et de retrait du salarié. Il semble important que le CHSCT envisage la mise en œuvre de cette procédure avant qu’une telle situation de travail se présente, afin de préciser clairement les responsabilités et la mise en œuvre concrète de cette procédure.

Le membre du CHSCT qui constate une situation de danger grave et imminent (du fait ou non de l’exercice du droit d’alerte et de retrait par un salarié) va donc mettre en œuvre la procédure correspondante (L 4131-2). Il s’agit pour le membre du CHSCT :

1) d’aviser immédiatement l’employeur ou son représentant (un coup de téléphone s’impose qui devra préciser où le représentant du personnel peut être contacté) de la situation de danger grave et imminent

2) de consigner par écrit sur le registre spécial de consignation des dangers graves et imminents. Ce registre doit être coté (les pages numérotées) et ouvert au timbre du CHSCT (les pages doivent être tamponnées avec le tampon du CHSCT). Il doit être tenu, sous la responsabilité du chef d’établissement, à la disposition des représentants du personnel au CHSCT. L’avis porté par le représentant du personnel sur ce registre doit être daté et signé. Il doit comporter l’indication du ou des postes de travail concernés. Il doit préciser la nature du danger et de sa cause ainsi que le nom du ou des salariés exposés

3) de procéder sur-le-champ avec l’employeur à l’enquête (l’employeur ou son représentant et le membre du CHSCT qui a consigné le danger sont tenus d’effectuer cette enquête sur-le-champ) ;

4) de demander à l’employeur de prendre les dispositions nécessaires pour y remédier (l’employeur y est contraint par la loi) ;

En cas de divergence sur la réalité du danger ou sur les dispositions à prendre pour le faire cesser, le CHSCT est réuni d’urgence (dans un délai n’excédant pas 24 heures) et l’employeur doit informer immédiatement l’inspecteur du travail et l’agent du service prévention de la CRAM ;

A défaut d’accord entre l’employeur et la majorité du CHSCT sur les mesures à prendre et leurs conditions d’exécution, l’inspecteur du travail est saisi immédiatement par l’employeur ;

L’inspecteur du travail peut alors mettre en œuvre les moyens à sa disposition (mise en demeure ou saisine du juge des référés) pour ordonner toutes mesures propres à faire cesser le risque.

3) Le registre spécial de danger grave et imminent

Dans les deux hypothèses précédemment décrites, il convient que le signalement soit recueilli de façon formalisée par le biais du registre spécial et tenu sous la responsabilité du chef de service.

Tous avis figurant sur le registre doit être daté et signé et comporter l’indication du poste de travail concernés, la nature du danger ainsi que le nom des personnes exposées.

16 décembre 2009

Toute l’Actualité >> Pétition

Revalorisation salariales et LMD : un jeu

de dupes pour les infirmières !

Le ministère se moque de nous ? Pour vous faire entendre, signez et faites signez autour de vous la pétition qui se trouve à la fin de cet  d'article !

15 décembre 2009

La séance de négociations salariales du 14 décembre 2009 avec les 8 organisations syndicales représentatives, dans le cadre de la reconnaissance des compétences liée à la réforme LMD des professions paramédicales relève de la provocation. Le projet de protocole ne prévoit qu’un reclassement en octobre 2011, soit pas un centime de revalorisation pendant les deux années à venir !

Nous sommes loin des annonces de la ministre, qui évoque dans la presse la situation d’une infirmière en fin de carrière en 2016 !!!!!! Comme la moitié des IDE hospitalières doivent partir à la retraite d’ici 2015, cela ne risque pas de concerner grand monde !

Face à cela, lundi 14 décembre 2009, les organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, SUD, UNSA, CFTC, CFE CGC) ont quitté la séance de négociation statutaire, face au refus du ministère de retirer des négociations le sujet de la catégorie active (possibilité de départ à 55 ans pour pénibilité) en contre partie du passage en catégorie A pour les paramédicaux. L’ensemble des organisations syndicales s’adresse solennellement au gouvernement pour exiger le retrait du sujet de la retraite des négociations en cours afin de les poursuivre.

Exemple de ce florilège de bêtises, en page 9, le document précise même que pour atteindre le sommet de la grille salariale il faudra attendre 6 ans de plus car « La durée de carrière passe à 31 ans afin de tenir compte de l’allongement de la durée de la vie professionnelle »… qui est de 12 ans en moyenne chez les infirmières !

La revalorisation des IDE de classe normale (premier grade) comme celles des IDE de classe supérieure (deuxième grade) sera dans deux ans de 7 à 10 points (soit 32 à 46 euros brut par mois). Mais pour passer en catégorie A, les IDE doivent renoncer à toutes les mesures spécifiques à la grande pénibilité du métier :
- possibilité de partir à la retraite à 55 ans (mais pas à taux plein !)
- bonification d’un an tous les 10 ans en catégorie active

En effet, selon les études objectives de la caisse de retraite CNRACL, 1 IDE sur 4 part à la retraite en invalidité, et leur espérance de vie est inférieure à celle d’une femme française.

Le projet de protocole parait à ce point ridicule, qu’en page 10 nous avons même une extrapolation virtuelle pour dans sept ans ! « A l’issue des opérations de reclassement, en 2016, les infirmiers auront bénéficié d’une majoration de 1.487 par an en moyenne par agent » … somme virtuelle étant donné qu’ils auront majoritairement quitté la profession avant d’atteindre un indice terminal bien théorique ! Un jeu de dupes !

Les infirmières spécialisées (puéricultrices, anesthésistes, bloc opératoire) déjà en catégorie A depuis 2001, vont devoir attendre trois ans, en décembre 2012, pour une revalorisation… à condition de renoncer elles aussi aux mesures pour compenser la pénibilité !

Nous sommes loin des engagements du Président de la République et de Roselyne Bachelot, qui ont indiqué à de nombreuses reprises que leurs objectifs étaient de reconnaître les compétences des infirmières, et de rendre cette profession attractive. "Nous demandons un salaire en rapport avec nos compétences et nos responsabilités, pas la charité" explique Thierry Amouroux, le Secrétaire Général du syndicat infirmier SNPI CFE-CGC. "Ces propositions sont insultantes pour les professionnels que nous sommes. Les dernières revalorisations salariales des infirmières ont fait suite au "mouvement infirmier de 1988". Vingt ans après nous attendions autre chose que cette aumône."

A cette époque, nous commencions à 1.5 fois le SMIC, pour finir notre carrière à 3 fois le SMIC. Aujourd’hui, selon les propres chiffres du Ministère, une infirmière de classe normale débute à 1.479 euros pour finir sa carrière à 2.252 euros (salaire nets, primes et indemnités comprises).

Pour les infirmières qui refuseraient le chantage sur les retraites, il est prévu un droit d’option pour une grille intermédiaire en B, le « nouvel espace statutaire, NES » toujours en octobre 2011, avec une aumône de 4 point, soit 18 euros brut par mois.

Dans ce NES en catégorie B, la proposition du ministère pour les infirmières de classe normale est inchangée depuis septembre (le point est à 4.60 euros brut) :
- 2ème échelon, indice 324 passe au 332 (+ 8 pts)
- 3ème échelon, indice 343 passe au 346 (+ 3 pts)
- 4ème échelon, indice 367 passe au 370 (+ 3 pts)
- 5ème échelon, indice 390 passe au 394 (+ 4 pts)
- 6ème échelon, indice 416 passe au 420 (+ 4 pts)
- 7ème échelon, indice 446 passe au 450 (+ 4 pts)
- 8ème échelon, indice 481 passe au 483 (+ 2 pts)
- et création d’un 9ème échelon, à l’indice 515

Dans le cadre de cette grille intermédiaire en B, la proposition du ministère pour les infirmières de classe supérieure est inchangée depuis septembre :
- 1er. échelon, indice 411 passe au 423 (+ 12 pts)
- 2ème échelon, indice 442 passe au 448 (+ 6 pts)
- 3ème échelon, indice 466 passe au 471 (+ 5 pts)
- 4ème échelon, indice 490 passe au 494 (+ 4 pts)
- 5ème échelon, indice 515 passe au 519 (+ 4 pts)
- 6ème échelon, indice 534 passe au 535 (+ 1 pts)
- et création d’un 7ème échelon, à l’indice 551

La contre-proposition de la Fédération Santé CFE-CGC est de prendre comme date d’effet le 1er janvier 2010 :
- pour le paiement selon la future grille B intermédiaire,
- et pour le premier contingent d’infirmières en poste à reclasser en catégorie A
- en partant de la proposition du ministère, d’augmenter à l’échelon supérieur pour augmenter le différentiel de salaire et ne pas allonger la durée de carrière

Par exemple, dans le cadre de cette grille intermédiaire en B, la contre-proposition de la Fédération Santé CFE-CGC pour les infirmières de classe normale est :
- 2ème échelon, indice 324 passe au 346 (+ 22 pts)
- 3ème échelon, indice 343 passe au 370 (+ 27 pts)
- 4ème échelon, indice 367 passe au 394 (+ 27 pts)
- 5ème échelon, indice 390 passe au 420 (+ 30 pts)
- 6ème échelon, indice 416 passe au 450 (+ 34 pts)
- 7ème échelon, indice 446 passe au 483 (+ 37 pts)
- 8ème échelon, indice 481 passe au 515 (+ 34 pts)

Pour le SNPI CFE-CGC, le passage en catégorie A doit représenter un gain de 100 euros par mois pour chacun, afin de répondre aux objectifs d’attractivité et de fidélisation.

Le ministère se moque de nous ? Pour vous faire entendre, signez et faites signez autour de vous la pétition  !

Pétition pour une juste revalorisation

Nous ne souhaitons pas une revalorisation "trop juste" ! Depuis 30 ans (1979) que nos études sont en trois ans, nous attendons une reconnaissance salariale conséquente, au regard de nos compétences et de nos responsabilités.

15 décembre 2009

Pas de revalorisation salariale pendant deux ans ?

Attendre octobre 2011, pour 18 euros brut en catégorie B ?

Travailler 5 ans de plus, pour 32 euros brut en catégorie A ?

Nous sommes loin des annonces de la ministre, qui évoque la situation d’une infirmière en fin de carrière en 2016 !!!!!! Comme la moitié des IDE hospitalières doivent partir à la retraite d’ici 2015, cela ne risque pas de concerner grand monde !

Nous vous invitons à écrire à Mme Roselyne BACHELOT pour lui adresser la pétition suivante :

Madame le Ministre,

Pour notre revalorisation salariale, les propositions actuelles du ministère sont inacceptables : comment voulez-vous rendre notre profession attractive, et fidéliser le personnel en poste (la durée de vie professionnelle d’une IDE est de 12 ans, alors qu’elle est formée en plus de trois ans), avec le protocole proposé lors de la réunion de négociations salariales FPH du 14 décembre 2009 ?

La profession infirmière n’est pas reconnue à la hauteur de ses compétences et de ses responsabilités. Nous souhaitons :

une revalorisation conséquente du salaire net de toutes les infirmières en poste, dès janvier 2010, sans menace sur nos retraites

le doublement de la prime de dimanche et fériés, pour une rémunération des contraintes, comparable aux autres professions (45 euros aujourd’hui, pour faire 1 WE sur deux pendant toute sa carrière)

Dans cette attente, recevez, Madame le Ministre, l’expression de nos sentiments distingués.

Le ministère se moque de nous avec ses "trois francs, six sous" à l’heure de l’euro ! Pour vous faire entendre, signez et faites signez autour de vous la pétition !

10 décembre 2009

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1 août 2009

La reconstruction du Centre Hospitalier Ste MARIE Nice.....Il y a urgence !

La vétusté de l'hôpital Ste Marie Nice a atteint un point de non retour. Les installations actuelles ne permettent plus aux personnels soignants d'offrir des prises en charge à la hauteur des besoins de la population. Pourtant la demande de soins est croissante. La "crise" frappe de plein fouet les personnes souffrant de troubles psychiques ...Rien d'étonnant à cela !

Les conditions de travail deviennent très compliquées et les motivations des personnels soignants s'érodent à vitesse grand "V". La problématique est campée sur un fond d'immobilisme des pouvoirs publics qui semblent ne pas percevoir l'urgence de la situation. Est-ce une stratégie ? J'aurais tendance è croire que oui. La politique actuelle se borne à vouloir diminuer les coûts générés par la prise en charge des malades souffrant de troubles psychiques.

Les nouvelles organisations envisagées devraient proposer des accompagnements ou plutôt des "soupoudrages" de soins visant à maintenir les patients dans leur environnement. L'imposture se situe précisément à ce niveau car j'ai le sentiment que la volonté inavouée est plutôt "d'abandonner" le patient dans son environnement qui d'ailleurs s'avère le plus souvent insalubre et sordide. Notre conception du soin est en effet axée sur le maintien du patient dans son environnement. Nous sommes d'accord avec ce principe, mais  quand  son état est réellement compatible avec ce mode de vie et dans un habitat decent. L'expérience nous démontre que la plupart des patients, notamment dans les phases aigues, ne sont pas souvent en état de prendre soin de leur santé. La psychose désorganise la pensée et ne leurs permet pas de faire appel aux ressources sanitaires et sociales au moment opportun.
L'hospitalisation est une transition, un passage très souvent incontournable pour instaurer ou réinstaurer un traitement dans de bonnes conditions et renouer avec une équipe soignante en faveur d'une alliance thérapeutique qui est déterminante pour l'évolution du patient. Pour que l'hospitalisation ne soit pas vécue comme un traumatisme supplémentaire il faut que celle-ci se déroule dans de bonnes conditions et nous sommes d'accord sur le fait que l'hospitalisation doit être la plus courte possible.
Actuellement la population a une image extrêmement négative de la psychiatrie. Cette réalité est le fruit d'une politique qui a volontairement privilégié la dimension économique à la dimension sanitaire et humaniste avec pour conséquence une dégradation inqualifiable de la qualité des soins. Le résultat est qu'aujourd’hui les personnes qui nécessitent des soins en milieu spécialisé sont orientées vers notre dispositif en situation d'urgence avec une recrudescence des hospitalisations sous contrainte.
Pour inverser cette dynamique qui ne présente que des inconvénients tant sur le plan sanitaire qu'économique, il faut réhabiliter  l'hospitalisation en tant que moment privilégié, "rencontre" entre la "souffrance" et le" prendre soin de l'autre" au sein d'un environnement  qui respecte l'intimité et la dignité des hommes et des femmes qui malheureusement sont frappés par la maladie mentale.

La reconstruction du Centre Hospitalier est aujourd'hui une priorité de santé publique ! Il est grand temps que toutes les personnes dites "responsables" prennent enfin leurs responsabilités.
 

19 juin 2009

COMMUNIQUÉ DE PRESSE de la CFE- CGC du 19/06/09

Depuis plus d’un an maintenant la CFE-CGC demande la possibilité d’avoir recours aux référendums d’initiative populaire.

Nous sommes heureux d’être rejoints dans cette demande par Laurent Fabius du Parti Socialiste

A l’occasion de la réforme sur le temps de travail,  Bernard van Craeynest, Président de la Confédération CFE-CGC demandait la mise en place des lois organiques permettant l’utilisation de ce type de référendum.


Il est grand temps, aujourd’hui, presque un an plus tard, que le Président de la République Nicolas Sarkozy demande à son gouvernement de faire le nécessaire pour sortir enfin ces textes.

11 juin 2009

Revalorisations salariales : douche froide !

 

La première réunion de négociations salariales, le 2 juin 2009, ne débouche que sur une grande déception : la nouvelle grille infirmière ne sera étudiée qu’à partir de septembre, pour n’aboutir qu’à la signature d’un éventuel accord qu’en décembre !

Clairement :
-  pas un centime de plus en 2009. Le ministère de la santé souhaite les premiers effets de la revalorisation de la catégorie B n’interviennent qu’en 2010 !
-  pour le reclassement des IDE en catégorie A, cela va prendre des années et ne débutera pas avant longtemps !

A ce stade, on sait seulement avec certitude que les infirmiers qui commenceront leur formation en septembre 2009 et sortiront diplômés en 2012 seront intégrés dans la catégorie A de la Fonction Publique (reconnaissance d’un niveau licence) et que les diplômés d’avant 2012 seront également visés. Ainsi, le chef de l’État a indiqué le 13 mars à propos des infirmiers déjà en poste : « On ne veut pas de deux statuts et des gens plus ou moins bien payés selon la date d’entrée dans le métier » lors de son déplacement au Centre hospitalier de Rambouillet (Yvelines),

Pour le reste, c’est-à-dire la négociation sur les conséquences statutaires et financières du passage des infirmiers en catégorie A, la ministre de la Santé a mis en avant la nécessité d’un dialogue social « extrêmement approfondi ». « La restructuration de la catégorie A de la FPH devra faire en sorte d’éviter qu’il y ait une tête hypertrophiée par rapport aux autres catégories », a indiqué Roselyne Bachelot.

Les négociations à venir devraient donc dans un premier temps se focaliser sur la réponse à apporter à certaines questions : quel public infirmier sera concerné et à partir de quand ?

UN RECLASSEMENT AUX CONSÉQUENCES MULTIPLES

Concernant la future grille indiciaire de la catégorie B, cela relève du "jeu de dupes" :
-  certes, les indices de début et de fin de carrière (multiple de la valeur du point qui indique le montant du salaire) vont augmenter, ce qui représente une amélioration (modeste) pour les IDE du 2ème échelon et celles en fin de classe sup,
-  mais pour toutes les autres, l’allongement de la durée de carrière à 32 ans fait que l’on mettra beaucoup plus de temps à "gravir les échelons" !
-  nous avons ainsi calculé qu’une nouvelle diplômée perdrait ainsi 40.000 euros sur l’ensemble de sa carrière ! Vous parlez d’une revalorisation !

L’objet de la négociation concernant les paramédicaux sera la reclassification dans la catégorie A avec la restructuration indiciaire que cela implique des personnels infirmiers actuellement situés en CII (grille intermédiaire entre la catégorie B et la A).

Ce reclassement va également impacter :
-  les 14 professions paramédicales en catégorie B,
-  les infirmières puéricultrices, les infirmiers de blocs opératoires, les cadres de santé ou les infirmiers anesthésistes qui sont déja en catégorie A

PÉRIMÈTRE ET ÉTALEMENT À DÉTERMINER

« Les interrogations que nous avons portent sur l’étalement de l’effet du passage en catégorie A et sur la prise d’effet pour les premiers infirmiers qui bénéficieront de ce reclassement », explique Thierry Amouroux, Secrétaire Général du SNPI CFE-CGC qui rappelle que le sort des surveillants (catégorie B, devenus cadres de santé, en catégorie A) s’était réglé en trois ans et celui des instituteurs (catégorie B, devenus professeurs des écoles, en catégorie A) en une décennie.

Selon lui, il conviendrait de commencer par les infirmiers les plus anciens étant donné qu’il faut six mois d’ancienneté dans un indice pour pouvoir en bénéficier au moment de prendre sa retraite.

Outre la date d’effet et l’étalement de la mesure, Thierry Amouroux s’interroge que le montant de la revalorisation : « Passer en catégorie A, cela ne veut pas forcément dire un gain important en euros. Les IBODE, les IADE et les infirmières puéricultrices sont déjà en catégorie A depuis 2001, leurs salaires ne sont pas pour autant mirobolants ». Une Ibode, indique-t-il, débute sa carrière à l’hôpital public à 1 558 euros nets et la termine à 2 549 euros ; une Iade (5 ans d’études) débute à 1 670 euros nets pour finir à 2 697 euros. Une IDE commence sa carrière à moins de 1 500 euros nets pour atteindre 2 300 euros.

« Avec les départs à la retraite qui vont s’accélérer dans les prochaines années, on va être dans des situations de vrais manques », souligne-t-il, car la moitié des infirmières hospitalières partent en retraite d’ici 2015. « On dit souvent que la durée moyenne de carrière d’une infirmière à l’hôpital est de 12 ans. Mais c’est une moyenne... On a ainsi une courbe en U avec la moitié des infirmiers qui ont travaillé 31 ans et de jeunes diplômés qui travaillent moins de 5 ans. »

LA QUESTION DE LA RETRAITE À RÉSOUDRE

Parmi les difficultés à résoudre lors de ces négociations, Roselyne Bachelot a notamment relevé la question de la retraite. En effet, le passage des IDE (infirmiers diplômés d’État) d’une catégorie à l’autre pourrait avoir un impact important puisque l’âge de départ à la retraite des infirmières (catégorie B) est actuellement possible à partir de 55 ans.

Le SNPI CFE-CGC refuse le lien avec tout allongement de la durée d’activité, sur le modèle des infirmières spécialisées, qui sont passées en catégorie A en 2001, sans report de la date de départ en retraite. Toutes les études montrent la pénibilité de notre profession, et l’usure professionnelle qui en découle. Or l’âge de la retraite doit être fonction de la pénibilité : le niveau d’étude ou la catégorie statutaire A n’ont rien à voir.

Et la CNRACL (caisse de retraite des agents des collectivités locales) ne devrait pas, explique Thierry Amouroux, connaître de difficultés majeures pour absorber ce surcoût compte tenu de sa situation excédentaire. « La CNRACL a un rapport de 2,6 cotisants pour un retraité et ce régime particulier est largement excédentaire puisque qu’il aide même le régime général à travers des compensations et surcompensations ».

Pour ce syndicaliste infirmier, on assiste à un « véritable gâchis humain » avec une formation de 38 mois délivrée à des jeunes infirmiers qui abandonnent le métier bien trop rapidement. « Lorsqu’on essaye de chiffrer le coût de cette réforme [LMD], il faut prendre en compte ce que cela va permettre d’économiser si les jeunes restent plus longtemps dans la profession », souligne-t-il. Depuis 45 ans, calcule Thierry Amouroux, on a formé un million d’infirmières et 500 000 exercent réellement. « Le problème, ce n’est pas qu’on manque d’infirmières, c’est qu’on remplit depuis dans années un tonneau percé ».

8 mai 2009

Deux détenus hospitalisés en psychiatrie quittent l'établissement par les toits !

Que font les décideurs !

Quelles sont leurs priorités ?
 

Le 6 mai 2009 vers 21h30 deux détenus hospitalisés à l'USIP (Unité de Soins Intensifs  Psychiatriques) ont , une fois de plus, quitté l'unité de soins en escaladant les murs d'enceinte. Il faut noter que cette structure est organisée et spécialement équipée pour la prise en charge de patients présentant des comportements pour lesquels la dangerosité est au premier plan.

La CFE-CGC exprime depuis plusieurs années la nécessité d'améliorer la sécurisation de ces installations vétustes et insuffisantes. Le manque de moyens alloués à notre dispositif, en particulier pour des structures spécifiques  comme l'USIP, bien qu'elle ne soit pas la seule, ne permet pas à la Direction de réaliser les réajustements qui s'imposent. La seule option possible est de "déshabiller Pierre pour habiller Paul". La CFE-CGC ne peut se satisfaire d'une telle politique.

En terme de responsabilité, la CFE-CGC rappelle que les personnels d'encadrement ne peuvent garantir la sécurité et à fortiori la qualité des soins que s'ils en ont les moyens. Ce qu'il semble ne pas être vraiment le cas. La CFE-CGC restera très attentive à la dérive consistant à désigner des "boucs-émissaires". Chaque acteur du dispositif doit assumer ses responsabilités et en premier lieu les plus hauts responsables qui dirigent notre pays. Il va de la sécurité de TOUS.

Voir la vidéo "Fr3 Nice côte d'azur" >>>>> ICI
Article "le Figaro" >>>>> ICI

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