Pression sur les salariés !
INTERSYNDICALE Ste
MARIE NICE
CGT / SUD / CGC / FO /
CFDT
Nice le 24
novembre 2007
Madame la Présidente, Monsieur le Directeur général,
Association Hospitalière Ste Marie
Chacun
d’entre nous a reçu le message individualisé que vous avez cru bon de nous
faire parvenir. Si ce message avait manifesté l’intention d’apaiser et de réunir dans l’intérêt de l’Institution, il aurait
été reçu comme un signe positif. Mais
une fois de plus, vous montrez que vous voulez tenter de diviser pour régner.
C’est dommage. Car une institution divisée est une institution affaiblie.
Faible, elle remplit mal ses fonctions, dégénère et finalement périclite. Quel
profit voulez-vous tirer d’une telle perspective ?
Nous
ne souhaitons pas reprendre point à point votre lettre, vos phrases soulignées
et vos points d’exclamation. Mais nous tenons cependant à rectifier les informations erronées ou
diffamatoires que vous avez pris la responsabilité de diffuser.
Personne
n’a « rejeté en masse » vos propositions, ni « rompu »,
comme vous le dites, les négociations. Le mot de rupture n’a jamais été
prononcé par aucun de nous.
Cette
affirmation inexacte vous autorise-t-elle à traiter les représentants des salariés
« d’irresponsables » ? Que diriez-vous si l’on vous reprochait de mentir ? Comment
pouvez-vous accuser « vos interlocuteurs » de défendre « des
intérêts personnels » alors que vous donnez le spectacle d’une Direction
obstinée et insensible ? Mesurez-vous exactement la portée de vos
accusations ?
Vous
rappelez avec beaucoup d’insistance les augmentations de salaires que
vous aviez consenties en parlant d’un « petit acompte ».
Pensez-vous faire pression sur les salariés en faisant passer pour de la bienveillance charitable ce qui est un
dû ? Croyez-vous que l’honneur des soignants se mesure à un « petit acompte » donné et
retiré ? Le mépris que vous
affichez envers nous est inadmissible.
Enfin,
vous décidez « d’annuler toutes vos propositions ». Cette menace est
un chantage. Elle jette le soupçon sur
vos intentions réelles. Chacun est désormais en droit de supposer que vous « bouclez » à votre
manière une négociation que vous n’avez jamais eu l’intention de mener à bien.
Dans
tous les cas, Madame la Présidente, Monsieur le Directeur général, nous vous rappelons, une fois encore, à vos
responsabilités. Comme la parabole du pharisien nous l’apprend, les cœurs secs
sont stériles et la vanité est aveugle. Les attaques déshonorantes, le choix de la guerre à outrance, les
entreprises de division que vous menez doivent absolument cesser. Plusieurs
générations d’hommes et de femmes ont poursuivi sans relâche l’œuvre initiée
par le père Chiron. Nous ne laisserons pas sacrifier ce qui est le fruit de nos efforts et de notre collectif
engagement auprès des souffrants.
Copie
à : Madame la Ministre de la santé
et du sport
Monsieur le Préfet des
Alpes Maritimes
Monsieur le Directeur de
l'ARH PACA
Monsieur le Procureur de
la république
Monseigneur l'Évêque
Madame la présidente de
l'AHSM
Monsieur le Directeur
Générale de l'AHSM
Madame la Directrice du
Centre Hospitalier Ste Marie Nice